Quand la Banque du Canada a haussé son taux directeur de 0,25 % en janvier 2018 (sa troisième hausse de 0,25 % en six mois), les grandes banques ont répondu en augmentant leurs taux d’intérêt hypothécaires fixes de cinq ans. Pour la banque centrale, les hausses des taux d’intérêt sont un signe d’optimisme : le taux de chômage est à son plus bas depuis les années 1970 et les entreprises canadiennes sont enthousiastes à propos de l’investissement et de l’embauche. Mais pour les acheteurs d’une première propriété, la hausse des taux hypothécaires est une source de préoccupation. Est-ce justifié? Consultez les articles suivants pour obtenir trois réponses à cette question : « Dans quelle mesure la hausse des taux hypothécaires vous touchera‑t‑elle? »
source: GENTWORTH
La plus récente hausse des taux d’intérêt fait suite à de nouvelles règles hypothécaires en vertu desquelles les personnes faisant une demande de prêt hypothécaire doivent être soumises à une simulation de crise financière, même si elles disposent d’une mise de fonds de 20 % ou plus.
La principale incidence des nouvelles règles hypothécaires est que les acheteurs d’une première propriété seront admissibles à des prêts hypothécaires moins élevés. Mais le point positif est le suivant : en forçant les consommateurs à satisfaire une norme financière plus stricte – à condition qu’ils soient en mesure d’effectuer leurs versements hypothécaires, même si les taux d’intérêt montent en flèche – ces règles appliquent des critères d’abordabilité à chaque prêt hypothécaire. Particulièrement depuis que les taux hypothécaires, de fait, augmentent.
Conseil : Envisagez de reporter la recherche d’une propriété pour l’instant et économisez en vue de verser une mise de fonds plus importante. Ou achetez une propriété dont le prix est moins élevé.
Inversement, des taux hypothécaires plus élevés peuvent en fait faciliter l’accession à la propriété pour les acheteurs d’une première maison ayant une bonne situation financière qui sont prêts à acheter. Une combinaison parfaite de la hausse des taux d’intérêt, des nouvelles règles hypothécaires et des taxes plutôt nouvelles imposées aux acheteurs étrangers à Vancouver et Toronto peut entraîner un ralentissement de ces marchés immobiliers concurrentiels. La hausse des prix devrait se poursuivre, mais ne sera pas aussi vertigineuse que les années précédentes.
Conseil : Si vous êtes prêt à acheter, plongez dans le marché printanier. L’abordabilité doit toujours être au sommet de vos préoccupations.
Les dettes à la consommation sont une grande préoccupation pour plusieurs foyers canadiens, selon un récent sondage national réalisé par Ipsos, pour le compte de MNP, l’un des plus importants cabinets de services d’aide en matière d’insolvabilité personnelle. Le tiers des Canadiens sont actuellement incapables de respecter leurs obligations de paiement des factures mensuelles et de remboursement des dettes, tandis qu’un Canadien sur trois craint qu’une hausse draconienne des taux d’intérêt ne l’oblige à déclarer faillite. Les taux d’intérêt augmentent, alors que les prêteurs transfèrent les hausses des taux d’intérêt de la Banque du Canada aux prêts hypothécaires et autres dettes des emprunteurs; les vidéos suivantes (certaines en anglais) abordent les répercussions sur les consommateurs canadiens.
Conseil : Puisque l’amortissement de la dette devient plus coûteux, il est essentiel de s’en libérer. Les dettes de cartes de crédit sont les pires, alors le fait de s’y attaquer d’abord vous offrira une orientation pour vos objectifs financiers les plus importants.
Épargnez intensément. Les options comprennent trouver un emploi à temps partiel ou emménager avec la famille – faites ce qu’il faut pour éliminer vos dettes afin que vos plans financiers ne s’effondrent pas si les taux d’intérêt augmentent (ce qui est très probable).
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